Depuis plusieurs années, Cisteme souhaite mettre son expertise technique au service des sujets sur les liens entre ondes et vivant. Sa montée en compétence dans ce domaine passe notamment par des travaux sur le DAS (débit d’absorption spécifique), pour certifier les valeurs normatives ou au sein de consortiums avec XLIM pour la recherche.
Comment va interagir une onde avec le corps humain ? Cette problématique, qui existe depuis très longtemps, est en permanence remise à jour du fait du nombre grandissant d’objets communicants dans notre proximité. « Il y a des choses qui sont maîtrisées depuis très longtemps aux fréquences actuellement utilisées, mais l’arrivée de nouveaux systèmes de communication a des fréquences plus élevées entraine des problématiques bien différentes », explique Emmanuel Perrin, responsable de l’axe Systèmes Hyperfréquences chez Cisteme.
Le CRT Cisteme s’inscrit justement comme une structure pouvant répondre aux enjeux de demain, « pour trouver des solutions qui permettent de caractériser et de modéliser les systèmes exposés pour arriver à ce que tout le monde connaît : le DAS (débit d’absorption spécifique) la grandeur physique de référence à fournir pour la mise sur le marché de tout objet communicant », détaille-t-il.
Cisteme intervient en spécialiste sur les moyens d’exposition et les interactions onde / matières dans des projets
Le DAS, concrètement, permet de quantifier l’énergie transportée par les ondes électromagnétique qui est dissipée dans le corps humain. L’ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants) a publié des travaux qui ont permis de définir des recommandations d’expositions limites (recommandation européenne 1999/519/CE). « Chez Cisteme, nous sommes dans une phase de forte montée en compétence pour à terme pouvoir accompagner les industriels dans leur qualification de produits », poursuit Emmanuel Perrin. « Cette année nous mettons en place un banc qui va nous permettre de proposer à nos partenaires de la mesure normalisée de DAS d’équipements« . Avec l’objectif à (court) terme de pouvoir certifier. « Les compétences techniques et les connaissances, nous les avons. Nous devons désormais finaliser la mise en place des moyens d’essais. »
En parallèle de ces développements, Cisteme intègre des projets de recherche « dans lesquels il y a cette compétence de bioélectromagnétisme avec des biologistes et des chercheurs en électromagnétisme », précise encore Emmanuel Perrin. « On travaille beaucoup avec l’institut de recherche XLIM. On intervient au sein de ses projets en tant que spécialiste et expert sur les moyens d’expositions et les interactions onde/matières « , conclut-il.
Cisteme pourra, dès 2023, répondre aux besoins de ses partenaires sur cette thématique et pourra mettre à disposition ses compétences pour développer des nouveaux moyens liés aux interaction ondes – vivant.